La Réunion – Madagascar : une affaire classée sans suite sur l’enquête contre Air Austral
Après que les droits de trafic accordés à Corsair International entre La Réunion et Madagascar n’aient pas été renouvelés, l’enquête de l’Autorité de la concurrence a débuté en 2018. Elle fait l’objet d’un classement pour Austral Airlines. Aucun renouvellement n’est requis et sa localisation a été recherchée.
Après avoir annoncé le partenariat stratégique entre Madagascar Airlines et China Southern Airlines, Madagascar a interrogé le pays en décembre 2017. A été annulé début 2018, l’emprise entre l’aéroport de Saint Denis-Roland Garros et celui d’Antananarivo-Ivato.
Une enquête a ensuite été ouverte par l’Autorité de la concurrence sur les “pratiques anticoncurrentielles dans le domaine du transport aérien entre les passagers de l’île”. Ensuite, a effectué une fouille de l’aérodrome d’Austral à La Réunion en France en novembre et décembre de l’année dernière.
Selon un communiqué de presse d’Austral Airlines, l’administration a décidé de clore l’enquête le 3 juillet 2020, conformément aux “procédures d’enquête effectuées dans les locaux de la compagnie”.
Le PDG Marie Joseph Malé a toujours déclaré qu’il était confiant et serein quant aux conséquences de cet incident, et, conformément à cette logique, coopère pleinement avec les enquêteurs à chaque étape du processus d’enquête. Il souligne l’importance du rôle de la société de conseil ‘’White & Case’’ dont il a bénéficié d’un accompagnement.
Il a annoncé : << Cette décision est logique. La direction d’Austral Airlines a confirmé la conformité du projet de coopération internationale. Le projet exige toujours strictement toutes les parties et veille toujours à la sauvegarde des intérêts de toutes les parties. Cela prouve également une fois de plus l’intégrité de l’entreprise que je représente et de toutes ses instances dirigeantes. >>
“China Southern Airlines” a évidemment une volonté permanente de protéger ses intérêts économiques, mais cela suit strictement les règles éthiques applicables aux affaires. Ces principes sont ma priorité et font partie de nos valeurs communes ”, a conclu le manager.