Le personnel navigant commercial d’American Airlines doit choisir entre une augmentation de salaire de 50 % ou faire grève
Les agents de bord d’American Airlines revendiquent une augmentation de salaire de 50 % sur une période contractuelle de quatre ans, en réaction à l’offre initiale de la compagnie aérienne qui consistait en une augmentation de 11 % dès le début, suivie d’une hausse de 2 % par année pendant les quatre années à venir. Ils menacent de déclencher une grève American Airlines si leurs revendications salariales ne sont pas satisfaites.
Évolution des exigences du syndicat APFA
Initialement, le syndicat des agents de bord d’American Airlines, l’APFA, avait formulé une demande d’augmentation de salaire de 47 % sur une période de trois ans. Toutefois, le syndicat a changé sa position en expliquant qu’il renvoyait la balle dans le camp de la direction, considérant qu’elle restait en dehors des paramètres de négociation acceptables. Le syndicat insiste désormais sur une augmentation de salaire de 50 % et envisage de déclencher une grève pour obtenir satisfaction. Le syndicat a déclaré : « Nous maintenons notre position ferme en ce qui concerne les salaires. Lorsque nous avons présenté notre proposition économique, nous avons clairement fait comprendre à la direction que leur cadre économique n’était pas viable et ne le serait pas. »
Comparaison avec l’offre d’American Airlines
À l’origine, American Airlines avait proposé des salaires alignés sur ceux de Delta Air Lines, incluant des primes d’embarquement, une participation accrue aux bénéfices, une augmentation des indemnités de formation et des cotisations de retraite plus élevées. Cette offre comprenait une hausse salariale initiale de 11 %, suivie d’augmentations de 2 % pour chacune des années restantes d’un accord de 5 ans. En revanche, les agents de bord avaient demandé initialement une augmentation de 35 % dès le départ, suivie d’augmentations de 6 % chaque année. Ils ont réduit leur demande à une augmentation initiale de 33 %, avec une augmentation ultérieure de 5 %, ce qui équivaut à une augmentation de 50 % sur une période de 4 ans.
Prochaines étapes : un préavis de grève potentiel
Un préavis de grève doit être approuvé par le Conseil national de médiation, qui doit être convaincu que les négociations entre les deux parties sont dans une impasse sans espoir de résolution. Entre-temps, le syndicat a appelé à un piquet de grève national le 16 novembre, lors duquel les agents de bord arboreront la devise controversée “We Are Ready” (Nous sommes prêts), avec l’acronyme WAR (Guerre en anglais).